Face à la pression croissante sur la trésorerie, les directions financières ont un impératif : sécuriser, accélérer, libérer du cash. C’est dans ce contexte que le Besoin en Fonds de Roulement (BFR) devient un levier central. Souvent considéré comme un indicateur purement comptable, il reflète en réalité la performance opérationnelle de l’entreprise dans sa globalité.
Chez Mageia Partners, nous avons développé une méthodologie intégrée pour transformer le BFR en vecteur de création de valeur durable.
Nous vous la partageons aujourd’hui au travers de notre Livre Blanc « Comment les meilleures entreprises boostent leur cash ? », rédigé par notre équipe d’experts en Cash Management.

Pourquoi optimiser le BFR est devenu stratégique ?
Optimiser son BFR, c’est :
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- Accélérer la transformation des ventes en cash,
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- Renforcer les équilibres financiers internes,
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- Réduire la dépendance aux financements externes,
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- Et créer une dynamique de résilience dans l’entreprise.
Ce que les leaders du marché ont compris ? Le cash ne vient pas seulement des ventes… mais d’une organisation fluide.
Le cycle clients : fiabiliser, anticiper, encaisser
Un DSO trop long pèse sur votre cash-flow. Mais au-delà du chiffre, c’est souvent une série de petits dysfonctionnements qui génèrent des retards :
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- Factures incomplètes ou erronées,
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- Manque de coordination entre commerce et ADV,
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- Process de relance client peu structuré.
Notre approche repose sur :
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- La mise en place d’indicateurs précis (âge des échus, balance âgée dynamique),
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- L’usage d’un outil de credit management pour scorer les clients,
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- L’activation de solutions de financement souples comme l’affacturage sélectif.
Chaque jour de DSO gagné, c’est du cash immédiatement disponible.
Le cycle fournisseurs : optimiser les décaissements intelligemment
Allonger le DPO n’est pas une simple question de délais. Il s’agit de piloter avec finesse :
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- Négociation de conditions favorables sans nuire à la relation fournisseurs,
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- Digitalisation du cycle de validation des factures (BAP, workflow),
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- Utilisation de leviers tels que l’escompte dynamique ou le reverse factoring.
Nos experts recommandent une gouvernance claire et des KPI partagés (écart engagements vs budget, taux de réception des factures, suivi des litiges).
Un DPO optimisé permet souvent de financer de nouveaux projets… sans emprunter.
Le cycle stocks : ajuster sans fragiliser
Trop de stock, et vous immobilisez du cash. Pas assez, et vous perdez des ventes. L’équilibre passe par :
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- Une segmentation intelligente des références (ABC, Pareto, saisonnalité),
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- L’intégration d’outils prédictifs simples pour ajuster en temps réel,
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- Et, dans certains cas, le recours au financement de stock (gage, cession de créances sur stocks).
Dans le livre blanc, nous partageons des cas concrets d’optimisation dans des PME industrielles, des distributeurs ou des groupes de services.
Digitalisation et IA : vers un BFR augmenté
La digitalisation permet de sortir d’un pilotage “à la louche” :
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- Suivi temps réel avec des outils de BI,
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- Automatisation des relances via IA,
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- Prévision de trésorerie intégrant des modèles d’apprentissage machine.
L’intelligence artificielle n’est plus réservée aux grands groupes : elle devient un atout accessible, même pour des ETI ou PME bien structurées.
Notre livre blanc consacre un focus complet à ces nouvelles pratiques et outils à adopter.
Un pilotage transversal, soutenu par la direction générale
Optimiser son BFR ne relève pas uniquement de la direction financière. Ce doit être un projet d’entreprise, porté par :
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- La direction générale, pour mobiliser les fonctions clés,
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- Des indicateurs communs, pour aligner finance, commerce, achats, logistique,
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- Une gouvernance claire, pour pérenniser les résultats.
Le BFR devient alors un levier de transformation, et non une contrainte.
